jeudi 27 novembre 2008

Petite récapitulation

1- Il n'est pas capable de me dire qu'il m'aime en pleine face. Il me faut l'aide de Sai pour le comprendre. Le niveau d'amour ne doit pas être tellement haut dans son cas, donc c'est peut-être encore réparable.

2- Il m'aime alors que je pense pas vraiment qu'il me connaisse complètement, du moins, moi-même je ne le connais pas assez pour bien me figurer son caractère. Il se fait une image de moi qu'il aime ou il aime le peu qu'il connait ?

3- Il ne fait rien pour me prouver qu'il m'aime. Il me semble que Sai a séduit (d'une certaine manière) Yasmina avec différentes attentions, ou même Cain pour Primrose. Cain a été capable de me donner des fleurs en amitié, Yasmina a été capable de me donner un cadeau, aussitôt que je suis un peu insécure, Sai me prend dans ses bras. Lui, ce n'est pas en hurlant à la lune qu'il risque de me séduire. À moins que ce ne soit la méthode employée par les men-beasts pour séduire une femelle, malheureusement je ne crois pas que ça risque d'arriver avec moi.

4-Il me colle aux fesses comme si je ne suis pas capable de m'occuper de moi-même. Je suis tout de même une grande fille que je sache.

5- Il m'entraîne en dehors du combat lorsqu'il a peur, je suis quoi un nounours rassurant ?

6- Il se décide de vaincre sa peur et retourne se battre, mais il finit par attaquer les autres, il doit sûrement être manipuler.

7- J'espère qu'il était manipulé magiquement, parce que je viens de me faire déchiquetée par un monstre poilu, aux grandes dents et aux grandes griffes qui ne voulait apparament pas juste m'aimer.

8- Je me réveille traumatisée par sa transformation et la première chose qu'il fait, est de m'étouffer. Je veux bien le rassurer sur mon état, mais je suis désolée d'être un être vivant avec des émotions fortes et je ne pense pas que ça risque de tenter à quiconque de se retrouver nez à nez avec celui qui vous tué une heure plus tôt.

Je sens que si jamais j'ai une discussion avec lui, elle risque d'être longue et d'autant plus que j'espère sincèrement qu'il finisse par aimer quelqu'un d'autre, il mérite tout de même quelque chose de mieux que ma personne et d'ailleurs, qu'est-ce qu'il peut bien me trouver ? Ah ! Oui, c'est vrai, il ne me connaît pas assez, donc pour revenir à l'argument donné plus haut, c'est probablement une image qu'il aime, sauf que si c'est le cas, je crois que je lui ferais un grand bien en le réveillant.

lundi 20 octobre 2008

Le pourcentage de réussite de Satch auprès de Gwen

Disons que l'amour qu'on peut porter se trouve sur une échelle de 100(%). C'est assez amusant d'y figurer les personnes autour de soi. À partir de 60%, on peut considérer qu'une personne est amoureuse d'une autre et que c'est la limite entre l'amour et l'amitié. L'échelle pour Gwen auprès de tous les membres du groupe serait ceci :

Cain : 85 % ( Pour donner une idée de l'évolution de Cain sur l'échelle, on peut dire qu'il se trouvait à 90 % lorsque Gwen a découvert qu'elle était amoureuse de lui, parce qu'il n'y a jamais eu de développement du côté de cette relation, il n'a jamais pu monter au dessus de 90 %. Donc, l'amour est en baisse.)

Yasmina et Saï : 55 % (C'est presque le maximum qu'ils peuvent atteindre c'est à dire 59 %, parce qu'au delà ce n'est plus considéré comme de l'amitié ou juste de l'amour entre frère et soeur. Leur ascension a été fulgurante.)

Satch : 35 % (Avant qu'on arrive dans le soul society, il était à 30 %, mais Gwen l'a trouvé tellement mignon avec ses tics nerveux, j'entends par là ses coups de patte lorsqu'il dort et ses petits gémissements. Sa situation est en train de monter.)

Yamael et Saï Junior : 10 % (Étonnamment, Gwen arrive à bien s'entendre avec eux et apprécie tout de même leur compagnie. Leur statut est stable.)

Ariste, Tristan : 1 % (Gwen peut aller leur parler d'elle-même sans qu'une situation spéciale s'interpose telle que sur le champs de bataille ou une question de vie ou de mort. Leur statut monte et descend.)

Primrose, Mariée, Réno, Aubrey, Rain, Aram et compagnie (au cas où j'oublirais quelqu'un) ne sont pas dans l'échelle pour diverse raison, mais particulièrement parce qu'ils n'interesse pas du tout Gwen ou qu'elle ne ressent aucunement le besoin d'aller leur parler.

jeudi 4 septembre 2008

Ah ! NONNN !

Mattiméo ! Mais qu'est-ce qu'il fait là ? C'est moi qui voulait à ce point le revoir ?!! Mais pourquoi ? Si ce n'est pour ... lui botter le cul. Grrrrrr... Non, Gwen ! Calme-toi, tu n'est pas encore rendue folle, la survie d'abord ! Tu ne dois pas l'attaquer maintenant, pas dans la maison ! Et pourtant, c'est tellement ... tentant ...

jeudi 28 août 2008

Pensées qui virevoltent

J'aimerais bien passé un peu de temps avec Satch. Ça me permetrait de mieux le connaître. Je connais bien ma relation avec Saï, Yasmina et Cain, mais je ne suis pas trop sûr pour lui. Je dis bien qu'il est mon ami, mais pas complètement, je ne le connais pas encore assez pour ça. Du moins, je ne le connais pas encore assez comme je connais les trois autres, mais je compte bien lui donner sa chance d'être complètement mon ami.

Ce que j'ai vu du passé d'Ariste me donne envie de le prendre en pitié, mais je sais qu'il ne voudrait jamais d'une telle chose, donc je compte bien faire comme d'habitude avec lui.

Mmmm ... des cours d'anatomie avec Yamael, pourquoi pas ? Ça pourrait lui apprendre plein de trucs et qui sait peut-être qu'un jour, il ne pourra plus faire l'erreur de reconstituer une partie d'un corps humain de façon anormale avec son ligth (les mains de Saï par exemple)

Moi aussi j'aurais bien aimé avoir un calin de Cain ... et ce n'est pas juste parce que je ressens quelque chose pour lui, mais bien parce que j'ai toujours aimé ça depuis le début de notr rencontre

Elle ne l'aime pas, pauvre Tristan, en tout je crois qu'il n'a jamais été vraiment chanceux en amour, j'espère que je n'aurais pas une vie amoureuse comme lui toute ma vie. Bien que, disons que ça a mal commencé pour moi ...

Yasmina ... je comprends mieux pourquoi elle était comme ça au début, mais maintenant, je pense qu'elle a changé, le groupe l'a changé, il ne reste que savoir si c'est pour le mieux ou non ... En tout cas, je pense comme Saï doit penser en ce moment dans sa petite tête, la guile est un groupe de taré, manipulateur, fous, égocentrique, qui ne meritent que d'aller se faire voir en enfer, parce que si elle ne mérite pas le paradis comme il dise, eux ils méritent pire qu'elle

mardi 29 juillet 2008

La question du jour !!

Euh, nous sommes dans quel passé là ?? Saï est à côté de moi dans le corps de quelqu'un d'autre. Pourtant c'est lui qui a mis le livre dans le trou non ?? Et en plus, il y a un type qui ressemble au jumeau de Saï dans le passé. C'est qui lui ???

jeudi 24 juillet 2008

Les pensées d'une petite soeur

Je suis fière de mon frère, vraiment très fière de lui. Lorsque Saï a parlé à Tristan et que je me suis insérée dans la discussion, j'ai été trop dur avec lui. Je n'aurais peut-être pas dû parler de Jasna aussi facilement, mais je n'ai pas pu m'en empêcher. Je n'ai vraiment aucun tact, non, vraiment aucun. Mais Saï a rétabli la situation, il a retenu Tristan et il lui a fait un signe d'encouragement, mon grand frère remonte souvent le moral des gens autour de lui. Il remonte le mien aussi, mais je suis particulièrement fière de lui parce qu'il aide tous ceux qui ont le moral à terre. Il est trop gentil et innocent et ... bah, en tout cas je suis fière de lui, un point c'est tout. Ce n'est pas tous le monde qui perdrait son temps à remonter le moral de la troupe comme il le fait.

Aussi, je me rend compte que je fais vraiment confiance en Saï. Lorsqu'il a déclaré qu'il était prêt pour battre le faux Ariste, ces propos ont eu l'air de soulever l'indignation un peu. C'est le chef du groupe et il désire tapocher la gueule de son coéquipier, disons que ce n'est pas très reluisant pour un chef. J'ai dis que j'étais derrière lui pour une seule raison. C'est vrai que je ne porte pas non plus Monsieur Arymiste dans le coeur, mais ce n'est pas une raison pour le frapper avec envie. J'ai dis ça surtout pour que mon grand frère ne soit pas seul à penser de cette manière. Quoi que mon frère fait comme geste, actes ou même comme pensée déclarée à voix haute, je dirais de la même chose. Pour la simple raison que je lui fais confiance, s'il dit qu'Ariste mérite un coup de poing, c'est qu'il doit vraiment en mériter un et ce même si je ne connais pas toutes les causes de cet acte. Je lui fais confiance, un point c'est tout. Ce qu'il dit est juste et il le pense sincérement, alors quelque part, ça doit être vrai.

Dernière petite pensée : je me demande vraiment pourquoi Satch voulait une faveur de ma part. Je l'ai dérangé un peu trop ces derniers temps au point qu'il cherche à me rendre la pareil ou quoi ?? Je me demande bien ce qu'il tente de faire.

dimanche 13 juillet 2008

Le test selon Gwen

The Dante's Inferno Test has banished you to the Sixth Level of Hell - The City of Dis!
Here is how you matched up against all the levels:
LevelScore
Purgatory (Repenting Believers)Very Low
Level 1 - Limbo (Virtuous Non-Believers)Low
Level 2 (Lustful)Very Low
Level 3 (Gluttonous)Moderate
Level 4 (Prodigal and Avaricious)High
Level 5 (Wrathful and Gloomy)High
Level 6 - The City of Dis (Heretics)High
Level 7 (Violent)High
Level 8- the Malebolge (Fraudulent, Malicious, Panderers)High
Level 9 - Cocytus (Treacherous)Moderate

Take the Dante's" Inferno Hell Test

Le test de la mort qui tue

Moi aussi, j'avais envie de faire ce drôle de test, donc voici le résultat du player :

The Dante's Inferno Test has banished you to the Sixth Level of Hell - The City of Dis!
Here is how you matched up against all the levels:
LevelScore
Purgatory (Repenting Believers)Very Low
Level 1 - Limbo (Virtuous Non-Believers)High
Level 2 (Lustful)Moderate
Level 3 (Gluttonous)Low
Level 4 (Prodigal and Avaricious)Moderate
Level 5 (Wrathful and Gloomy)Low
Level 6 - The City of Dis (Heretics)High
Level 7 (Violent)Low
Level 8- the Malebolge (Fraudulent, Malicious, Panderers)Low
Level 9 - Cocytus (Treacherous)Low

Take the Dante's" Inferno Hell Test

samedi 5 juillet 2008

Des pensées qui flottent au vent

Je ne voulais pas qu'ils me touchent, pas avant de mettre arrêter moi-même de trembler. Je ne sais pas, je ne sais plus trop, je voulais juste me calmer, retrouver un peu de bon sens avant de replonger dans le cauchemard dans lequel cette foutue maison nous avait tous plongé. Ils ont pourtant essayé de me faire redescendre, mais je ne voulais pas redescendre, pas toute de suite. Laissez-moi encore un peu de temps, s'il vous plaît. Je suis faible, je le sais, je ne peux pas me relever aussitôt après, je m'en excuse. Je devrais être plus forte, mais j'ai besoin de ce moment de faiblesse, sinon je sens que je vais disparaître dans la logique et la raison qui régisse habituellement mon crâne. Lorsque je m'aurais calmée davantage, je sais ce que je devrais faire et je le ferais volontier, mais pas maintenant, comprenez-moi, je vous en pris ... Cain .... Saï. Je ferai des efforts dorénavant pour être plus forte et moins vous encombrer lors de moments pareils, mais je ne m'étais pas vraiment préparée à ce genre de situation. Désolée, toi aussi Yasmina ... je ne sais pas trop pourquoi, mais elle est la seule qui arrive vraiment à me consoler ces derniers temps, peut-être parce qu'elle a vécut des chose semblable et même en pire. Elle ne me pousse pas, elle ne cherche pas à me réconforter brusquement, elle attend et lorsque je finit par me calmer, elle me propose alors du réconfort. Je ne sais pas trop pourquoi, mais cette formule fonctionne mieux avec moi. Je m'excuse que ça me prenne plus de temps pour me remonter. Je sais bien que Saï voulait repartir le plus vite possible et avancer dans ce labyrinthe de vision pour en finir. Je sais bien qu'il voulait me faire redescendre le plus vite possible pour qu'on s'en sorte le plus tôt possible, mais j'avais besoin de temps et de solitude. Deux chose que je ne lui demanderai plus jamais parce que je sais que ce n'est pas dans sa nature d'agir ainsi, mais bon, je vais être plus endurcit la prochaine fois et moi aussi j'avancerais comme lui, le plus vite possible, car je sais qu'il a raison d'agir ainsi et que j'ai tort d'attendre. On soignera bien mieux nos blessures à tous, une fois sortis du manoir et loin de ses horreurs, si on sort un jour. Et on va sortir, même si c'est à coup de dynamite, je le jure.

Je n'ai jamais été très bonne à exprimer mes sentiments dans la communication parlée, donc je pense encore que je vais devoir utiliser le bon vieux truc de la lettre. C'est comme ça que je peux dire complètement ce que j'ai sur le coeur. Il faudrait vraiment que j'en fasse une à Cain, il l'a mérite, mais après ... après ... plus tard. Lorsqu'on sera sortis d'ici.

.... oui, je crois .... qu'il serait temps aussi pour ... oui, il serait temps après le manoir pour le faire ... faire enfin ce dont j'essaye de faire depuis longtemps ... mais pour ça j'ai besoin de lui ... de sa présence, sinon je n'y arriverai pas ... jamais je n'y arriverai toute seule ... oui, je crois que je devrais bien lui écrire une lettre à lui aussi ... pour lui expliquer .... pour lui demander ... j'espère qu'il acceptera ................ Saï ..............

lundi 30 juin 2008

... après un moment mouvementé ...

"Ils ne m'auront pas ...
Ils ne m'auront pas ...
Un coup de griffe par là et un autre par ici ...
Attendez de voir comment je me défends, même si je ne suis pas habituée d'être une chatte ... "

Le sort d'invisibilité m'entoure

" Ils ne m'auront pas ...
Sûrement pas ...
Je vais me battre jusqu'à en être enragée ...
Je les découperai en morceau ... "

Une main gazeuse me soulève vers les hauteurs de la bibliothèque

" Ils ne m'auront pas ...
Jamais je ne les laisserez m'approcher ...
Grrrr ... même plaquée contre un arbre, je sais encore me défendre, vous allez voir ... "

Les larmes coulent toute seules

" Ils ne m'auront jamais ... vous entendez ! vous ne m'aurez jamais ... "

Mon corps tremble comme une feuille

" Ha ! Ha ! J'ai encore une queue ...
Ils ne m'auront pas ...
Ils ne m'auront pas ...
Ils ne ....................................... Ils m'ont eu ................ "

Les sanglots éclatent de ma poitrine et je ne peux que m'enrouler dans ma cape pour une maigre consolation.

samedi 7 juin 2008

Je veux sortir !!!!

J'en ai assez de ce manoir cinglé, j'aimerais bien mettre le feu partout tient, ça calmerait peut-être un peu les ardeurs de truc de bois qui nous pousse sans arrêt dans de nouvelles visions. Pourquoi est-ce qu'il faut revivre ça, tous le monde serait d'accord avec moi sur ce sujet la. Je suis épuisée, triste pour les autres, j'ai deux ou trois mots a dire a Cain et je veux sortir. Mes réclamations me semblent assez juste non ! Oui, on a tous souffert dans notre passé, on le sait maintenant, est-ce que la balade dans les passés peut s'arrêter la, on a compris le principe de ¨on est tous de pauvre victime des circonstances et on fait tous pitié¨. Et on est encore dans une vision de Yasmina, la pauvre, on pourrait la laisser tranquille, je sais bien que son passé n'a pas du être rose bonbon, mais pourquoi elle doit revivre ces situations la. Je sais bien qu'elle ne va pas très bien, personne ne va bien, surtout maintenant, alors laissez-nous tranquille, vous entendez !! Quelque soit la raison pour laquelle on est la, cette raison est mieux d'être bonne, parce que j'en ai vraiment assez !!

jeudi 15 mai 2008

Un moment préçis de la bataille

Une question, une seule petite question et un choix simple, oui ou non, est-ce si compliqué que ça ? Il me semble que non ... et pourtant la réponse qu'on m'a sorti était : heuuu ... oui, mais ... Comment ça se fait qu'il y ait un mais ?? J'ai demandé à Cain s'il me faisait confiance après que je lui ai dit que je tentais de sauver sa blonde. Je sais que la situation était contre moi, même si le déclenchement de cette situation ce n'est pas moi qui l'ai amené. Mais un peu de confiance là dedans aurait été le bienvenu. Je n'ai jamais vraiment aimé Primrose et je l'admets, mais je ne lui ai jamais sauté dessus ni attaqué ni quoi que ce soit d'autre. Alors pourquoi ce manque de confiance maintenant !!? Cain ne comprenais pas la situation, c'est tout à fait possible parce qu'il voit sa petite amie et une autre fille qui dit l'aimer se battre sur un champs de bataille, mais tout de même ... J'ai toujours été heureuse qu'ils soient ensemble, je voulais qu'ils sortent ensemble. C'est bizarre, mais l'impression d'être le vilain petit canard qui attaque méchamment le joli petit lapin blanc et que c'est sur moi que la faute retombe.

La réponse était tellement hésitante, que je me suis sentie triste pendant un moment, mais ça fait rien, celle-là je m'y attendais un peu.

vendredi 9 mai 2008

Un bout du passé de Gwen que j'ai toujours eu envie d'afficher

The Nightmare

Je me réveille, je suis dans mon lit, dans le dortoir de l’orphelinat. Je ne sais pas trop comment je me suis retrouvée là, peut-être que je suis montée directement après le repas que m’avait fait Matt. Je me lève, je suis déjà toute habillée et je me rends vers le couloir. À peine j’ai eu le temps de déposer un pied sur les lattes froides du plancher que je m’arrête en sursaut, il manque la moitié du couloir, on dirait un trou béant. Je m’approche un peu du trou et je ressens un courant d’air glacial me transpercer les os. Il n’y a rien, ni le reste du couloir ni les murs ni même le toit. On ne voit pas non plus le premier étage, c’est comme si on avait mis de la peinture noire partout, mais je n’arrive pas à distinguer le plancher des murs et encore moins du plafond. Je me retourne et je descends les marches qui mènent au rez-de-chaussée. J’appelle pour savoir s’il y a quelqu’un, mais je n’entends rien du tout. Je marche un peu dans les dédales de murs de l’orphelinat. C’est étrange, je n’arrive pas à me retrouver, pourtant je connais cette bâtisse par cœur. Soudain, j’entends un murmure dans mon dos, on dirait quelqu’un qui tente de parler, mais a de la difficulté à prendre son souffle. Je m’approche du bruit. J’entends quelqu’un appeler, quelqu’un qui m’appelle, moi, qui prononce mon nom. Je suis arrivée à l’endroit où je crois qu’on m’appelle, mais je ne vois personne, juste les longs murs blancs.

« Gwen ! »
« AHHH!! »
Je sursaute, la voix provient d’un coin de mur, mais c’est impossible, la voix on dirait celle de …
« Gwen, où est-tu, ma petite ? »
« Berthe !? »
Je n’ose prononcer ce nom trop fort de peur qu’il s’évapore et je m’approche avec angoisse vers l’intersection. Je tourne le coin, mais encore là, il n’y a personne, est-ce que mon imagination me jouerait des tours ?
« Gwen, enfin, ma petite Gwen ! »
La voix provient de derrière moi, il n’y avait personne pourtant. Je me retourne encore avec l’impression de tourner en rond. Mais, elle est là.
« Berthe! »
Je suis si contente de la revoir, je l’étudie en détail pour m’assurer qu’elle n’est pas une de ces illusions dérisoires. Mais non, par contre, elle se tient d’une drôle de manière, accotée contre le mur, on dirait que celui-ci la supporte plus que ses jambes. Elle se tient la tête penchée par en avant comme si elle se cachait.
« Berthe est-ce que ça va ? »
« Gwen, enfin … »
Elle lève un bras et c’est là que je me rends compte de l’ange inhabituel de son coude, elle soulève son avant bras, la paume tendue, mais son bras ne suis pas le mouvement et reste collé contre son corps. On ne peut pas tourner son bras de cette manière, c’est impossible, c’est … inhumain. Je recule de quelque pas. Tandis qu’elle continue à tendre son bras. D’un seul coup, elle tombe sur le plancher en un grand bruit.
« Berthe est-ce que ça va ? »
Je ne sais plus trop quoi penser, je ne peux pas bouger, elle lève encore son bras en une supplication mimique.
« Gwen !! »

Je n’en peux plus, je recule sans lâcher le corps de mon ancienne professeure des yeux. Son bras reste suspendu dans les airs quelques secondes et s’abat violemment sur le sol. Sous le coup, je sursaute et je commence à reculer un peu plus vite. C’est là je crois que j’ai perdu la tête, je me suis retournée, je ne pouvais plus supporter ce spectacle de mauvais goût. Ma professeure était morte et ça, je le savais. Pendant que je m’éloignais, une idée me traversa l’esprit et si c’était un mauvais coup de Matt encore. Un bruissement, me fit tourner la tête par derrière. Elle me suivait. Elle lançait ses bras et ses jambes désarticulés vers l’avant et traînait son corps en le glissant vers l’avant. Sa tête pendait de côté, nullement soutenue par son cou, un filet de sang coulait le long de sa tempe et elle ne me quittait pas de ses yeux révulsés. Paniquée, je me suis mise à courir dans le couloir, m’accrochant aux murs pour accélérer, mais je l’entends toujours. Un simple regard par derrière suffisait pour augmenter mon état de panique. Elle glissait dans tous les sens, envoyant ses membres dans tous les angles possibles et il y en avait beaucoup. Elle accélérait et moi je commençais à me demander jusqu’où elle allait me suivre. À un tournant, je me suis retrouvée face à un de trou noir, je fis glisser mes pieds vers l’avant pour m’arrêter. Un coup par derrière, des membres froids, noueux qui s’accrochent et qui déchirent les vêtements et la peau, une tête maintenant sans support s’appuie dans mon cou et je sens un liquide chaud descendre le long de ma joue, puis c’est le noir, je suis tombée.
« Gwen … ma …»

Je roule en boule dans un tunnel et puis je m’arrête. Le front contre la terre, je tente de reprendre mon souffle. La fraicheur du terreau me fais du bien, je tourne vivement la tête, mais je suis seule, Berthe ou du moins ce qui lui ressemblait est partie. Je m’assis et je commence à réfléchir, où est-ce que je suis maintenant. Je lève la tête, mais il n’y a rien, juste de la terre. Le tunnel continue devant moi et derrière, je ne sais pas quel chemin prendre. Soudain j’entends des bruits aigus qui proviennent de la noirceur devant moi. Je me lève, je ne dois pas paniquer. J’arrive à distinguer un peu des mouvements dans le noir, des milliers de petits mouvements. Qui se dirige vers moi. Cette fois-ci, je ne prends pas de chance, je me mets à courir dans l’autre sans plus attendre. Le bruit se rapproche, mais je n’ose pas tourner la tête. Tout à coup, je sens quelque chose me déchirer le talon et une autre morsure dans la jambe gauche. Mes jambes sont littéralement attaquées, je trébuche et je m’étale de tout mon long.

Vite, je protège ma tête avec mes bras parce que à peine ai-je eu le temps de toucher le sol qu’une montagne de petite morsure on commencé à me dévorer vivante. Je sens de minuscule dents arracher ma peau, me grignoter les doigts, mordre mes oreilles, mais je ne peux plus bouger à cause du poids qui est à présent sur mos. Un poids qui bouge sans cesse, cherchant toujours tous les angles possibles pour avoir un morceau de mon corps. Je sens quelque chose glisser le long de ma joue à côté de mes larmes, du poil dru et des petites griffes se plantent dans la chair de ma joue. Des rats, d’accord là, je panique complètement, je me mets à bouger dans tous les sens. Je ne veux plus les sentir sur moi. Je tente désespérément de m’échapper même si je sais que c’est impossible. Je lève un peu la tête et je vois une dizaine de rats se jeter sur ma figure, toutes dents et griffes sorties. Je me mets à hurler d’épouvante.

Tout est noir à nouveau, je ne vois rien. Je suis seule, il n’y a plus de ces sales bestioles. Je me relève doucement et j’avance un peu. Mon nez cogne contre un mur de terre, je le suis de ma main, un tournant, un autre et encore un autre. J’ai l’impression de tourner en rond, j’étends mes deux bras de toutes leurs longueurs et je peux sentir les murs de terre qui m’enferment. Il n’y a donc aucune sortie, je tâtonne un peu le plafond. Je me rends à l’évidence, il n’y a pas d’issue. Je retourne m’asseoir par terre, au moins ici, il n’y a pas de rat.
Le temps passe, je commence à manquer d’air, je commence à chercher plus frénétiquement une sortie. L’air est vicié et je commence à m’étouffer, la panique recommencent à envahir mon corps, je commence à creuser avec mes ongles la terre dure. Je veux sortir, je commence à manquer d’air, j’étouffe. L’odeur de la terre m’enserre comme un étau. Je ne veux pas mourir ici, je creuse désespérément le terreau dans le noir au point de casser mes ongles et d’avoir les doigts en sang. Elle est trop dure, je n’y arrive pas. Je ne sais plus quoi faire, la tête tourne, je veux de l’air, mais il n’y en a plus. Je m’effondre sur le sol, ma poitrine me brûle, je râle et tente de reprendre mon souffle. Je hoquète un peu de sang et mon corps tremble. La bouche grande ouverte, la gorge en feu et les poumons sur le point d’exploser, mon cerveau m’élance.

Puis je sens quelque chose de mouillé m’entourer. Les yeux ouverts, je vois que la grotte n’est plus là, je suis entourée d’eau, toujours en manque d’air, mais j’essaye au moins d’atteindre la surface. L’eau glacée me réveille un peu, je la vois, elle n’est plus loin. Mon esprit s’embrume, je ne dois pas arrêter, j’y suis presque. La main au dessus de ma tête, mes doigts proche de transpercer la surface de l’eau se butent soudain à quelque chose de dur. Je remonte mon deuxième bras et je tâtonne la glace qui me retient prisonnière de son milieu aquatique. Je n’en peux plus, j’avale de l’eau et celle-ci ne fait qu’attiser la brûlure qui me traverse le corps tout entier. Les restants d’air que je tentais de contenir partent en de fines bulles. Je commence à sombrer, le regard levé, je n’ai eu le temps d’apercevoir une petite silhouette marcher sur la glace, se pencher et me regarder en souriant.
« Tu veux jouer avec moi ? »

Matt continue de flatter mes cheveux d’une main attendrissante et chante tout doucement, son sourire habituel qui flotte sur le bas de son visage.
« Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n’y est pas, s’il y était, il nous mangerais… »

Je marche en me tenant les côtes, la tête penchée vers l’avant, le long d’un sentier bordé de buisson épineux. Devant, il continue indéfiniment et par derrière, il semble sans fin. Je ne sais plus combien de temps, je continue à avancer sans arrêter. Je me suis réveillée d’un coup, suffocant et crachant de l’eau sur la terre. J’étais déjà sur ce chemin lors de mon réveil, au beau milieu de nulle part. Mon corps tremble encore un peu et j’ai de la difficulté à avancer, sans que je trébuche sur les arêtes pointues des pierres qui constituent la route continuellement. Je ne comprends rien, comment je suis arrivée ici et pourquoi ? La douleur parcourt ma peau marquée par les milliers de morsures qui l’ont déchiquetée un peu plus tôt. Le peu de souffle du vent me transperce les os de froid, mes vêtements ne protège plus grand-chose. Ils ne sont plus que des loques maintenant. Parfois j’ose remonter la tête et regarder le chemin droit qui me devance toujours. Il n’a donc pas de fin. Je trébuche encore, je reste là, épuisée, face contre terre. Lorsque je tente de me relever péniblement, je sens ma jambe tirée vers l’arrière. Je ne veux pas regarder, je continue de fixer le sol, mais lorsque je me sens soulevée, je n’ai d’autre choix que de suivre le mouvement.

Des branches épineuses sortent des buissons m’entourant et s’agrippe fermement à mes jambes, mes bras, ma poitrine, mon cou. Elles me soulèvent, puis je me rends compte qu’elles sont de métal. Elles se mettent à glisser le long de mon corps fatigué, leurs épines laissant de longs sillons sur leurs passages. De longues plaies béantes se forment en des lignes continues sur mes cuisses, mes mollets, mes pieds ne ressemblent plus à rien. Mes doigts non plus d’ailleurs, écrasé impitoyablement, je sais que je dois plus ressembler à grand-chose maintenant, mais je m’en fous. La souffrance m’envoie un signal constant à mon cerveau et ce dernier ne peut que commander à ma voix de hurler de douleur. Les épines déchirent mes muscles, raclent contre mes os et les brise, je n’en peux plus, j’ai vraiment trop mal. Sur le coup, la douleur me tient réveillée, mais là, je sens mon esprit partir, puis tout s’arrête. Les branches me tiennent encore, les épines ont disparues, laissant mes blessures déformer mon corps ainsi que la douleur qui m’endort étrangement. Parmi le brouillard qui semble se déposer devant mes yeux, je remarque que quelqu’un se tient devant moi. Je fais un effort pour chasser la brume qui embrouille ma tête.
« Tu veux jouer avec moi maintenant. »

Une petite fille se tient à mes pieds, habillée d’une robe blanche, ses cheveux blonds cachent le haut de sa figure. Je ne vois que ces lèvres, mais elles ne bougent pas lorsque j’entends la voix enfantine vriller à mes tympans.
« Ce n’est pas juste que tu t’amuse toute seule. Laisse-moi jouer avec toi. »
Les branches me déposent à ses pieds, mais mes jambes n’arrivent plus à supporter mon poids, elles ne peuvent que rester pliées sous moi, je n’arrive même plus à les faire bouger. Je n’arrive plus à faire bouger quoi que soit, à présent. La petite fille me tient la tête dans sa main et me regarde. Enfin, c’est ce que je crois parce que je ne peux pas voir ses yeux.
« Tu veux jouer avec moi, n’est-ce pas ? Je le savais, tu vas voir on va bien s’amuser. »
Son sourire ressemble à celui de Matt, mais qu’est-ce que je raconte, la douleur est en train de me monter au cerveau et de me rendre folle. Je ferme les yeux, je suis tellement fatiguée

« Il est temps de se réveiller, il est temps de jouer! »
J’ouvre les yeux d’un coup sec et je tente de tourner la tête. Je ne peux rien faire, je sens toujours mon corps, mais je n’arrive plus à le bouger. Il ne m’obéit plus, je ne peux que bouger mes yeux dans leur orbite. Je suis assise devant une table décorée d’une jolie nappe blanche et de plusieurs tasses de thé. La petite fille se promène autour de moi, je la sens. Je peux voir des poupées assises sagement sur les autres chaises, le regard vide.
« Tiens, ton thé, j’espère que tu l’aime doux. »
Un rire part dans mon dos, un rire joyeux, celui d’une enfant qui semblait s’amuser beaucoup.
« Allez, prends ton thé, ah, je sais, ça va être plus facile de cette manière! »
Je sens mon corps vibrer, puis j’essaye de mouvoir ma main, juste pour voir. Je suis capable de faire des mouvements à nouveau. Je me lève et je me tourne vers le rire, mais il n’y a plus personne. Je regarde ma main, elle était en lambeau il y a un instant, comment est-ce possible et puis… Qu’est-ce que … Je détaille longuement ma main, des fils semblent rattacher la chair qui elle-même semble différente. Je lève mon autre main pour toucher la texture, mais celle-ci aussi est bizarre. Je touche mon visage avec précipitation, j’arrive à peine à le sentir tellement ma peau est dure. Je regarde les poupées devant moi, leurs yeux se meuvent avec rapidité, avec affolement, comme si elles étaient vivantes.

« Tu as dit que tu voulais jouer avec moi, donc viens donc t’amuser un peu, ma nouvelle petite poupée. »
L’horreur me prends, je ne suis pas une poupée, non !!
Mon cœur s’affole, je me mets à courir le plus loin possible de la scène, mais je me rends compte bien vite que je fais du surplace, mes pieds ne touchent plus le sol.
« Ce n’est pas gentil de vouloir t’éloigner de moi! »
Je suis retenue par des fils, des millions de fils métalliques. Ils me serrent délicatement, peut-être que je ne vais pas me faire déchiquetée ? Je voudrais tant pleurer, mais mes yeux de porcelaine ne me le permettent pas.
« Tu voulais jouer toi aussi non ? Alors joue ! »

Je redescends vers le sol, mais celui-ci me semble soudainement très lointain. Lorsque le bout de mes orteils arrive enfin à le toucher, ma chute s’arrête et je reste là entre ciel et terre. Autour de moi, il y a les murs de mon orphelinat, je suis dans la cour. Mes doigts commencent à suivre un rythme que je ne contrôle pas. Ils tirent, relâchent et font balancer les fils qui sont enroulés autour d’eux. Comme si je bougeais les fils d’une marionnette sans la voir et tout en étant moi-même prise dans ces fils. Je sens quelque mouiller ma joue, puis ma lèvre, mon front comme s’il pleuvait. Je regarde ce qui tombe sur mes mains et sur l’étrange robe dont on m’a habillée. Rouge… comment une pluie peut-elle être rouge ? Je lève la tête et je le regrette aussitôt. Ils sont tous là. Les professeures, les surveillantes, les pensionnaires, même la directrice est présente, toutes ont la bouche ouverte, mais aucun son n’en sort. J’en vois qui se tortille sous les fils, mais elles ne font que s’emmêler davantage. La panique se prolifère dans leurs yeux, certaines ne savent plus quoi faire et se mettent à pleurer. D’autre lance des cris silencieux, des appels à l’aide que je n’arrive pas à entendre.

« Alors, tu t’amuse bien ? »
Elle est là, à côté de moi, son sourire éclaire son visage à demi camouflé sous ses longs cheveux blonds.
« C’est ce que tu voulais, non ? »
Ce que je voulais ? Je ne veux rien et sûrement pas manipuler des fils de métal qui retiennent prisonniers toutes les personnes de mon orphelinat.
« Mais oui, c’est ce que tu veux. Tu voulais punir ceux qui t’on fait du mal, eh bien ! Amuse-toi !! »
Quoi, mais je ne veux punir personnes, la pluie s’est intensifiée, je regarde trop tard les fils serrer les corps gigotant qu’ils enferment.
NON !! Je sens encore mes doigts faire les mouvements comme si ils étaient mus par une force, une volonté qui ne m’était pas propre. C’est vrai que je voulais leurs faire du mal, autant qu’ils m’en ont fait, mais pas comme ça. Surtout pas comme ça !! La pluie est devenue une averse qui me trempe complètement. Les fils de métal émettent une dernière contorsion, puis la pluie de sang devient une pluie de morceau de chair humaine. La robe imbibée commence à devenir lourde, mes pieds touchent enfin le sol, mais je ne m’en rends pas compte. Mon attention est dirigée vers le ciel où se produit le massacre. Fascinée, je n’arrive pas à détacher mes yeux de ce que j’ai fait. Ce que j’ai fait, non, ce n’est pas moi. Je n’ai pas fait cela, ce sont mes doigts qui dirigent les fils, ce n’est pas moi. Ce n’est pas moi !!!
« Mais tu aimerais bien, non ? Que ce soit toi ? »

Je suis sonnée, ce n’est pas ce que je voulais, est-ce que je le voulais d’ailleurs ? Non, ce n’est pas moi, c’est la petite fille qui a fait ça.
« Ce n’est pas bien de rejeter la faute sur les autres comme ça ! »
Le noir, il m’entoure encore, j’arrive à sentir les fils qui me soutiennent encore puisque je ne vois plus le sol.
« Méchante poupée, je ne veux plus jouer avec toi ! »
Et ils me lâchent, je tombe dans la noirceur. Puis le bruit de quelque chose de cassé, je regarde autour de moi, je suis à nouveau dans la cour, des cadavres baignant dans leur sang m’entourent. Moi-même je flotte dans une mare de ce liquide rougeâtre. C’est étrange je ne vois que d’un seul œil. Je cherche à me relever, mais je ne sens plus mon corps. Soudain une douleur fuse dans mon crâne. Je cherche avec désespoir à savoir où je suis et le choc. Je me vois, je vois mon autre œil rattaché à un morceau de porcelaine me lancer des regards tout aussi futiles. Comment est-ce possible ? Une douleur me défonce la tête, comme si on m’écrasait jusqu’au point que je me retrouve en milles miettes. Des pas se rapproche, en même tant qu’un petit bruit de verre cassé.

« Méchante, méchante poupée. »
À chaque fois que le bruit se renouvelle, une douleur semble exploser dans mon cerveau. Je la vois piler sur quelque chose, qu’est-ce que ? C’est un morceau de porcelaine, c’est un morceau de mon coude ?? Comment … Ma tête va éclater, elle vient de sauter à pieds joint sur le morceau, puis elle s’approche.
« Moi, je m’amuse bien pourtant, pourquoi est-ce que toi, tu ne t’amuse pas ? Elles ont eu ce qu’elles méritaient puisque c’est toi qui voulais se venger. Et puis, toi aussi tu as eu ce que tu méritais, puisque je me suis vengé. »
Elle s’approche en marchant délibérément sur tous les morceaux, aussi petits soient-ils. Elle penche la main et ramasse la partie de mon visage où il y a encore un œil.
« Oui, Gwen, maintenant je me venge de l’abandon dont j’ai souffert par ta faute. »
Sous les cheveux, des yeux verts me fixent, des yeux durs, de porcelaine. Vya ??
Elle soulève le morceau, de sa gorge se soulève un rire de joie et elle lance de toutes ses forces le morceau de porcelaine par terre. La douleur engendrée me fit perdre connaissance. Je n’existais plus, je n’étais plus que des miettes qu’une fillette s’amusait à détruire sous ses talons. Je ne voulais pas t’abandonner Vya et tu le sais, du moins je croyais que tu le savais.

Je me réveille à nouveau, entourée de vide, mes pieds touchent un plancher que je n’arrive pas à distinguer. Je regarde partout autour de moi, je touche mon visage, mes mains, mes bras, je suis encore une poupée, mais une poupée fêlée, comme si on m’avait recollée un peu maladroitement. Chaque fissure qui me parcours de la tête aux pieds, me font horriblement mal, donc j’essaie de ne pas trop bouger. Devant moi, défile des décors que j’ai déjà vus. Des salles de bal, des chambres d’invité, des maisons jusqu’à un souterrain que je reconnaîtrais entre milles. C’est là que ma mère a changé, c’est ici que … Un rire fou traverse les couloirs de pierre et m’atteints de plein fouet. C’est celui que ma mère a lancé le jour où elle a perdu la tête, je me rappelle, même si je préférerais de pas m’en souvenir. J’avance lentement, chaque mouvement m’élance jusqu’à mes os. Une lueur sort d’une pièce, je m’approche en prenant mon temps. Qu’est-ce qui va m’arriver encore, j’en ai assez. Je veux m’en aller, je ne veux plus rien savoir, je ne veux plus rien, mais mes jambes continuent à marcher attirées comme un aimant vers la seule place que je ne veux pas me rendre. Je ferme les yeux, je ne veux pas voir ce qui va arriver cette fois-ci, j’ai mal, j’ai peur, je suis terrorisée et tellement fatiguée par tous ce qui m’arrive.

« Gwen ? »
Malgré moi, mon regard se pose sur une silhouette que je n’avais pas vue depuis longtemps. Ma mère est là, devant moi, les bras tendus, son regard bienveillant me redonne confiance. Elle est là, plus rien ne va m’arriver à présent, elle va me protéger. Elle s’avance, me prend des bras et je m’appuie en la serrant le plus fort que je peux. J’essaye de ne plus ressentir la douleur. Maman, désolée d’arriver dans cet état-là, mais …
« Quel état, Gwen, tu es très bien comme ça ! »
Je tourne les yeux vers ma main, elle est bien normale, humaine. Je ne ressens plus mes blessures, je me sens si bien contre ma mère. Je ne veux plus bouger, rester là pour l’éternité, ça serait bien.
« Gwen, ma Gwen. »
La douleur me transperce de part en part, je sens les lames froides enfoncées dans mon dos. Je crache du sang et je le sens qui s’écoule le long de ma colonne vertébrale, j’ai le souffle coupé. Maman ?? Je ne peux plus bouger, pourquoi maman ? Pourquoi tu …

« Pourquoi Gwen, pourquoi ?? »
Quoi ? Je sens des objets durs sous mes doigts, je referme mes mains pour sentir pleinement les lames de métal que je tiens. Non, je ne peux pas avoir fait ça, je ne peux pas. Les lames transperce le dos de ma mère et ressortent dans le mien tellement je les ai enfoncées profondément.
« À moins que tu n’ai voulu les poussées aussi loin, tu voulais rester avec elle, tu le peux ainsi. »
Vya se tient derrière ma maman, un sourire figé, elle me regarde droit dans les yeux. L’éclat froid des pierres qui lui servent pour voir me font tout aussi mal que celle des lames. Ma mère s’affaisse tout doucement sur moi. Non !! Je n’arrive pas à voir son visage, mais je ne sens plus le rythme cardiaque qui me calmait une minute auparavant. Maman ?? Maman !!!!!!!!!
« Elle t’avais abandonnée de toute manière. »
Elle est morte, c’est pour ça qu’elle m’a abandonnée.
« Elle peut bien t’avoir abandonnée, puisque tu l’as tuée. »
Non je n’ai pas fait cela, tout, mais pas ça !!
« Sinon, si elle n’est pas morte, elle t’a abandonnée de son plein gré d’abord. »
Elle ne peut pas être vivante sinon elle ne m’aurait pas oubliée.
« C’est vrai, donc elle est morte et tu l’as tué ! »
Je n’arrive plus à penser, je ne l’ai pas tuée, mais elle ne peut pas m’avoir oubliée à l’orphelinat non plus. Elle ne peut pas, pas vrai, elle ne peut pas.

C’est à ce moment que le peu de raisonnement qui me restait a disparu et que je me suis perdue dans ce dédale créé de mes propres cauchemars.

jeudi 1 mai 2008

3 petites comptines

La comptine originale

Promenons-nous dans le bois
Pendant que loup n'y est pas
Si le loup y était
Il nous mangerait

Loup y es-tu ?
Es-tu là ?

La comptine de Gwen

Promenons-nous dans le temple
Pendant que le fou n'y est pas
Si le fou y était
Il nous sauterait

Le fou est là !
Non, je ne veux pas !

La comptine ... inventée

Promenons-nous dans le bois
En espérant que le loup est là
Si le loup y était
Je le mangerais

Loup viens-tu ?
Ou ne viendras-tu pas ?

jeudi 17 avril 2008

Fantôme, zombie, follie ... tout un mélange somptueux pour une belle journée ensoleillée

Mais qu'est-ce que je fait dans le corps d'une jeune fille qui voit les morts, attirent autant les zombies que les vampires et qui a l'étrange aura d'attirer toutes sorte de problèmes. Sans oublier bien sûr : LA ROBE EN FROUFROU DANS LAQUELLE JE FLOTTE !! MAIS QU'EST-CE QUE JE FAIS DANS UNE ROBE DE FROUFROU !! Il ne manquerait plus qu'un bal et un prince charmant, mais qu'est-ce que je raconte, il est là, prêt à me croquer pour mes beaux yeux. Hé ! Sincèrement, j'étais vraiment obligée de tomber dans la peau d'un fille qui ... qui .... qui me ressemble autant. Je veux bien croire que c'est parce que je suis la nécromancienne du groupe et que j'ai une affinité avec les morts qu'on m'a foutu dans ce corps, mais tout de même, un peu d'originalité ne m'aurait pas vraiment manqué. En tout cas, pour l'instant, mon unique but est de trouver un moyen de sortir d'ici au plus vite et de retrouver les autres, tout en essayant d'éviter sur mon parcours les nombreuses bouches garnies de dents qui m'attendent et en premier celles de celui qui m'a si gentiment invitée dans son château où on ne peut même pas se promener 5 minutes sans qu'un ange déchu ou je ne sais pas trop quoi encore nous tombe dessus. Je sens que je vais passer d'agréable vacance prochainement.

jeudi 10 avril 2008

De petites images qui m'ont rappelé certains perso du mardi et du mercredi

Notre Sakuraï Naesbe vu de près

Sakuraï qui pleure Yamael et toutou noir

Rain endormie Encore Sakuraï

Ariste qui dort et pense ou peut-être les deux en même temps
Primrose plus vieille et sûrement, uniquement avec Cain
Yamael délinquant avec une cigarette

Une Naesbe tellement enthousiasme et trop insouciante (je vais vous envoyer le mini vidéo, parce qu'elle bouge en plus et se dandine)

Finalement, si jamais Cain et Primrose ont un enfant ensemble, espéront qu'il aimera autre chose que juste des carottes

samedi 5 avril 2008

J'ai gâffé !

Je crois que je n'aurais pas du être aussi joyeuse avec la poupée de Yasmina, je ne sais pas trop ce que j'ai fait qu'il ne fallait pas, mais je lui ai fait du tort apparamment. Je vais aller m'excuser aussitôt que je le pourrai. C'est juste que j'étais contente d'être avec mon grand frère et Yasmina et en plus le sujet était une poupée, donc c'est sûr que je me suis enthousiasmée de pouvoir montrer la poupée a Sai. Elle était belle, pour moi toutes les poupées du monde sont belles et je les aime énormément. Je ne peux pas vraiment y résister. En tout cas, Sai avait l'air heureux lui au moins de la voir la poupée. Je vais faire attention la prochaine fois que je me sentirais un peu trop enthousiasme.
J'ai hâte de revoir Satch, je sais que je ne devrais pas donner des signes d'amitié a n'importe qui, vu ce qui s'est passé avec Ariste, mais lui, il est gentil et je m'entends bien avec lui, donc peut-être il acceptera de devenir mon ami un jour. J'aimerais bien ... et aussi que quelque fois, les membres du groupe réfléchissent a leurs agissements. Traverser un portail, ne plus pouvoir le retraverser, le savoir et retourner de l'autre côté et avoir l'air idiot ne sont pas des actions qui vont vraiment bien ensemble. Toujours garder un lien avec ce qui se passe de l'autre côté quoi qu'il arrive, c'est souvent très utile et ce dans toute sorte de situations, surtout les cauchemards.

vendredi 28 mars 2008

Je me sens un peu mieux

Je ne savais pas que les gens autour de moi avaient autant de pouvoir sur ma personne. Tout dépendant de leurs sentiments, de leurs attitudes, de leurs agissements, ils peuvent me faire du mal, me faire sourire, me faire sentir mal ou mieux. Je suis encore un peu triste, mais ça va, au moins je n'ai plus envie de pleurer toutes les larmes de mon corps. Pour ça, j'ai une dette envers Saï et Yasmina, ils m'ont bien réconforter. C'était la première fois que quelqu'un me réconfortait comme ça, mais c'est bien la première fois de ma vie aussi que je me sentais aussi triste. Aussitôt que je pourrai cuisiner, j'ai bien l'intention de leur faire chacun un petit gâteau, même si je ne sais toujours pas vraiment si Yasmina aime les pâtisserie ou non ... je crois bien que je vais en faire un aussi pour Cain. J'ai été méchante avec lui, mais je n'avais pas vraiment envie de lui parler ni de le voir, c'est étrange. Moi même je ne comprends pas tout à fait les raisons de mes agissements, mais bon. Il m'a surpris lorsqu'il a dit qu'il ne pouvait pas m'offrir ce que je voulais, ce que je méritais. Ok, je ne pensais pas que le retour de Primrose ferait en sorte qu'il allait me refuser son amitié, mais après il m'a dit qu'il n'avait que son amitié à m'offrir si je le voulais encore. Il veut rester mon ami ou il ne veut pas, je n'ai pas compris ce qu'il a cherché à me dire, mais ça fait rien, je vais prendre ce qu'il me donne sans poser trop de questions. Tant qu'il reste mon ami, c'est ça qui compte.
Je me sens mois seule, un peu, j'ai un grand frère qui est aussi mon ami, une femme que je considère avec beaucoup de respect et j'aime autant que Saï, donc c'est un peu aussi ma grande soeur. J'ai un ami, enfin je crois, en tout cas pour moi c'est un ami, mon premier ami. Je suis contente avec ce que j'ai, même si je suis encore un peu triste en même temps. Le temps guérit tout, ça doit être vrai, enfin j'espère, parce que je ne veux pas rester le restant de ma vie dans l'état dans lequel je suis maintenant. Je veux ... j'ai besoin ........................ de grandir je crois, d'apprendre davantage, mais ça ne s'apprend pas dans les livres : être avec les autres.

jeudi 20 mars 2008

Tristesse

Je suis malheureuse, tellement triste que ça fait presque mal.
De toute ma vie, je n'y ait jamais cru et finalement je n'aurais jamais du y croire. J'ai osé penser que peut-être un jour une personne s'inquiéterais de mon sort, qu'elle s'inquièterait pour moi. C'était stupide de penser ça. De penser que peut-être la raison pour laquelle Saï ne voulait pas que je devienne l'élève de Mika soit par compassion. Mais, non, il avait seulement peur que je devienne comme elle. Qu'elle me forme à son image. Ne t'en fait pas, par respect pour l'opinion d'un ami, je n'ai pas l'intention d'accepter. Mais, tout de même, je suis une sorte de monstre en devenir pour lui, c'est tout. Même pas une petite inquiétude pour mon bien-être, rien, juste de la peur. Il s'oppose parce qu'il a peur de ce que je reste de devenir ... et la confiance là-dedans, il n'a pas une seule miette de confiance en moi. Je suis déjà un perdue pour lui ou quoi, irrécupérable. Bien sûr, je n'attends que ça, qu'une folle vienne me transformer à son image... Sniff Sniff ...

Être noble ou ne pas l'être ? Voilà la question, mais elle ne mérite même pas de sortir de la bouche d'un elfe qui connaît déjà la réponse pour lui, mais ce fiche royalement des autres. Il n'a même pas le droit de dire ça, pour qui se prend-il ! D'accord, je ne sais pas ce que c'est d'être le futur roi ou reine d'un royaume, mais lui le sait-il ? HA ! Lui, peut prétendre être un noble, mais moi qu'est-ce que je suis ? Je ne peux même pas le savoir, je n'ai pas connu ma mère assez longtemps pour ça et je sais pertinamment que je ne pourrai jamais le savoir. Tu sais pourquoi petit elfe stupide, PARCE QU'ELLE EST MORTE !!! Voilà pourquoi, je ne le saurais jamais, toi bien sûr tu le sais sans doute. Tes parents sont encore vivants je présume ou du moins tu les as connus assez longtemps pour le savoir. Mais en fait, tu t'en fiche n'est-ce pas, tu te fiche de savoir qui est noble ou non, tu voulais juste que je me la ferme et tout ce que tu as trouvé c'est une petite phrase minable qui m'a blessé sans rien faire d'autre. Tu as reproché à Saï de ne pas s'excuser lorsqu'il t'avais blessé la dernière fois, mais non c'était toi qui s'était trompé, mais toi, toi qui nous dépasse par sa noblesse, toi, est-ce que tu le fait ?

EST-CE QUE TU VAS T'EXCUSER DES FOIS DU MAL QUE TU FAIS, MÊME SI C'EST SANS T'EN RENDRE COMPTE PARCE QUE TU AS LA PAROLE FACILE, DE PAR LA RÉACTION DES AUTRES, TU LE SAIS LORSQUE TU LES BLESSE, EST-CE QUE TOI, MOSSIEUR ARYMISTE SHARPARROW, TU VAS T'EXCUSER ???

Tu es tellement au dessus de nous, que tu ne te donne même pas la peine d'aller vérifier de ce que tu fais, tant que ça fait ton affaire.
Ce n'est seulement lorsqu'on n'a pas quelque chose, qu'on se rend compte à quel point, il est précieux. Mais de voir quelqu'un d'autre l'avoir et de s'en vanter c'est dur. De ne pas savoir exactement qui l'on est. Je sais bien que je suis le vilain petit canard, mais laissez-moi tranquille, je suis tanné de vous tous, tout autant que vous-êtes.

La cerise sur le gâteau, elle est revenue, je savais bien qu'elle allait revenir, mais je ne penserais pas que ça serait comme ça, avec des claques. C'est sûr que je sors avec Cain, je lui ai tenu la main et j'ai dormi sur son torse parce que j'ai peur de dormir toute seule avec mes cauchemards !! Toi, par contre, la prêtresse de lumière, tellement pieuse qu'on ne pourrait rien lui reprocher, toi tu n'as rien fait. Les fois que j'ai vu le voile de la peine passé sur le visage de Cain parce qu'il était perduadé que tu était avec un autre homme et encore un autre et encore. S'il t'a fait confiance, ou du moins tenté, tu aurais pu en faire autant non ?? Tu ne lui fais même pas confiance assez pour croire qu'il sort avec moi. La belle affaire, je sais bien que je sortirai jamais avec lui, il t'appartient corps et âme et il t'aime plus que tout et tu ne t'en es jamais rendu compte.

Je veux disparaître, de toute façon, c'est ce qui va arriver, je vais disparaître. De sa vie à lui, il a beau dire que non, ça ne se passera pas comme ça, mais je connaît déjà la suite. Comment pourrait-il choisir entre la fille qui l'aime et la fille qu'il aime ?? Un choix vraiment difficile, j'en conviens, tellement difficile que je sens que je préfère disparaître toute seule sans poussées dans le dos. Je vous souhaite tout le bonheur que vous méritez, votre altesse.

... une bulle, oui, ça serait pas une mauvaise idée, une bulle qui rend invisible et qui met silence sur la personne à l'intérieur. Comme ça, personne ne pourrait m'entendre ni me voir, comme ça je pourrai pleurer autant que je le voudrais, oui tout autant que je le voudrais ....

Sniff, sniff, mais je ne sais pas si je vais être capable de me retenir encore longtemps encore, ... courage Gwen, encore un peu et tu pourras être seule, dans une belle petite bulle magique, tout seule avec ton désespoir.

lundi 17 mars 2008

Petites notes de Gwen 5

Cain : la personne que j'aime, la personne la plus portée sur les autres que quiconque d'autre, la personne qui en aime une autre, la personne que je ne mérite pas d'aimer (un soleil qui éclaire tout)

Saï : la personne en qui j'ai le plus confiance, la personne avec qui je me sens parfaitement en sécurité, la personne que je considère comme mon grand frère, un ami (un bouclier de tendresse qui protège avec ses sentiments)

Satch : la personne qui s'est retrouvée perdue au milieu d'un groupe encore plus perdus, la personne qui m'a parlé si ouvertement, la personne qui parle sans détour, la personne qui me tranquilise (une feuille qui virevolte au gré des vents)

Yasmina : la personne en qui j'ai le plus de respect, la personne qui a le plus souffert dans le passé, la personne qui ne parle jamais, la personne qui retient tout (un joyau qui brille froidement)

Réno : la personne avec qui j'aime bien parler, la personne qui garde ses secrets jalousement, la personne la plus innocente du monde, la personne au grand coeur qu'on ne peut détester (une flamme qui réchauffe et garde les cendres de son coeur)

Ariste : la personne que je croyais être mon deuxième ami, la personne qui part tout seul en croyant être entouré, le grand solitaire même parmi un groupe (un voyageur qui ne prend racine jamais et qui va toujours trop loin)

Yamael : la personne qui illumine d'une innocence contrôlée, la personne qui prend malin plaisir à décider de tous ce qui fait parti de son monde, la personne qui vit pour elle-même par elle-même dans un endroit de sa tête (Alice au pays des merveilles qui décide où sont les limites du rêve et de la réalité)

Aram : la personne la plus calme du groupe, la personne qui ne parle pas beaucoup, mais qui pense tout le temps, la personne à qui l'on attribue des mauvaises habitudes qui ne sont pas les siennes (un mur qui soutient, qui s'effrite, qui s'arcboute pour tous soutenir sans rechigner)

Tristan : la personne la plus seule, la personne qui a vécu trop longtemps, la personne qui attend, la personne qui aime sans être aimé, la personne qui sert de soutient à beaucoup de personne dans ce monde (un arbre, vieux, mais tellement sage que les tous petits arbustes à côté ne peuvent que le remarquer)

Primrose : la personne que je déteste, la personne qui possède le coeur de celui que j'aime, la personne la plus insécure, la personne qui ferait n'importe quoi pour la personne qu'elle aime, la personne qui prend tout à coeur pour bien faire (une eau chaude qui vous réchauffe et qui ne ressert plus son étreinte par la suite de peur de refroidir)

Mariée : la personne la plus vulgaire, la personne la plus joyeuse, la personne qui dit tout haut ce que l'on pense tout bas, la personne qui n'oublie jamais ses amis, la personne qui est toujours là pour les autres malgré les coups durs (le vent, être libre, dépourvu de limite ni d'imagination)

Rain : la personne qui se responsabilise progressivement, la personne qui n'attend rien des autres, la personne qui cherche constamment des réponses qu'elle a déjà (une porte qui s'ouvre et se referme quand elle le veut ou presque)

Saï Junior : la personne qui prend beaucoup sur ses épaules, la personne qui demande une famille, la personne qui a découvert un trésor aux cheveux rouges (les dés, la malchance à déjà jouer et c'est maintenant au tour de la chance de s'approcher)

Gwen : la personne qui qui a peur de se rapprocher trop des autres, la personne la plus triste pour le moment, la personne qui donnerait sa vie pour une personne chère, la personne qui n'omet rien, qui ne juge pas sans preuve ou fait à l'appui (une fourmi qui travaille sans relâche, qui pense sans relâche)

mardi 11 mars 2008

C'est un petit quelque chose que Gwen a concocté à l'intention de Cain et elle va le lui remettre ultérieurement

*Lettre à Cain*

À mon petit brin d'herbe,

J'avoue que je ne sais pas trop pourquoi est-ce que je t'écris une lettre, plutôt d'aller te parler moi-même, mais parfois par écrit c'est plus facile. On ne voit pas le regard de l'autre qui nous contredit lorsque ce ne sont pas ses paroles.
J'ai repensé à ce que tu m'a demandé, pourquoi est-ce que je t'aime ?? J'ai réféchi et je ne crois pas que je t'ai dis tout ce qui m'a traversé l'esprit, donc c'est pour ça aussi que je préferes écrire plutôt que de le dire, comme ça, on a moins de chance d'oublier quoi que ce soit. Je t'aime pour ce que tu es, voilà tout. La réponse est dans cette unique, petite phrase. J'aime ce que tu es pour tes qualités, pour ta gentillesse, ta bonté, ton innocence, ta manière d'essayer de tous nous faire sourire et de toujours s'inquiéter pour nous.
Ta manière de t'oublier tout le temps, ta manière de toujours tout renfermer à l'intérieur pour que personne d'autre que toi puisse voir à quel point tu es triste et malheureux. Ce n'est pas seulement les côtés rayonnants de toi que je vois, mais aussi tous tes côtés sombres. Ta manière de partir à rire de manière nerveuse, comme si tu tentais de te mentir à toi même. Ta manière de sourire, même si tu as mal et d'effacer la douleur qui t'habite pour nous préserver et faire croire que tout va bien, même si c'est faux. J'ai dis que tu étais honnête avec toi même et c'est vrai. Tu essaye de croire que tout va bien, mais dans le fond tu le sais toujours ce qui va mal, même si tu tente de l'oublier, jamais tu n'as oublié les circonstances de ta naissance et tu prends tes responsabilité. Tu es sérieux lorsqu'il le faut, même si c'est sous un visage encore souriant, mais tes yeux disent le contraire. Tu es une personne qui joue la comédie pour faire rire les autres, mais aussi pour te faire rire toi-même, car je sens que tu en as besoin toi aussi. Ta manière de prendre soin de tous et chacun, tu ne peux pas laisser quelqu'un autour de toi sans que tu comprend ce qu'il ressent et ça, ce n'est pas seulement grâce à ton pouvoir, ta personnalité, te pousse à comprendre, les autres, à les aimer, à les aider. Tu es plutôt fait pour vivre pour les autres et encore là, je ne dis pas cela à cause du rôle que tu risque de prendre un jour, mais encore à cause de ta personnalité. Pourtant, tu t'oublie trop parfois, c'est un défaut comme un autre.

Étonnamment, même si on me traite de folle, j'aime tous ces côtés de toi, c'est sûr que certains me font de la peine et d'autre plaisir, mais comme je l'ai dis au début, j'aime ce que tu es. J'aime ton sourire, ton rire, tes yeux qui s'illuminent lorsque tu es heureux, ton regard dur lorsque tu es faché, ta manière de mettre ta main dans tes cheveux et de te les ébouriffer lorsque tu es nerveux. J'aime la fierté que tu émmets lorsque tu es content de ton coup et pourtant tu n'es ni vaniteux ni modeste, tu ne parle jamais de ce que tu as accompli, mais tout paraîtdans ton visage. C'est l'une des raisons pourquoi j'aime bien te regarder.

Et quoi que tu fasses, quoi que je fasse, je pense qu'il me faudra encore beaucoup de temps pour réapprendre à être ton amie. Je te demande pardon pour cela, mais je te préviens tout de suite, même si tu te maries un jour et que tu as des enfants et que tu ne sois presque plus disponible avec toutes les responsabilités qui vont te tomber dessus, je vais tout de même réapparaître dans ta vie encore et encore pour te demander de passer un peu de temps avec moi. Même si c'est quelques minutes, je n'ai pas l'intention de disparaître de ta vie et crois-moi tu vas continuer à me voir même dans 500 ans et plus encore, ça je te le promets en tant qu'amie. Ne m'en veux pas de m'éloigner un peu, mais je ne serais jamais bien loin.

Une autre question que tu as posé me traverse aussi l'esprit, pourquoi pas moi et plutôt elle ?? La réponse aussi est très facile. Parce que tu l'as rencontrée avant, que tu as appris à l'aimer et que présentement le temps a agit et que tu l'aime. Voilà pourquoi. C'est une question qui ne mérite pas vraiment d'être posée, tu aurais pu la poser avant, mais pas maintenant, il est trop tard et ça ne sert à rien de se torturer la cervelle pour un sujet qui ne mérite pas vraiment qu'on s'y intéresse. C'est sûr que ce que j'écris présentement est du au fait que je n'ai pas vraiment une bonne opinion de moi et que même si tu te avais posé la question plus tôt, j'aurais répondu que je ne te mérite pas vraiment et que tu devrais plutôt finir avec une fille ouverte, gentille, mignonne et tout ce qu'il y a de plus cute dans le monde. D'accord, j'admet le fait que si la lapine s'habille en rose, ça ne dit pas nécessairement qu'elle est tout ça, mais dans son habillement, elle nous donne l'impression que c'est vrai. Et puis, elle est beaucoup plus proche de ce que tu mérite que n'importe qui d'autre jusqu'à présent et oui, ça m'inclut. C'estune opinion personnelle et sincérèrement je ne veux pas vraiment entendre la version des autres, mais disons que je suis plutôt le vilain petit canard, tout noir et qui est trop renfermée avec aucun tact et qui n'arrive pas à émettre ses idées comme tout le monde. Je n'équivaut pas vraiment le lapin d'à côté avec son poil tout doux et avec presque ses coeurs roses bonbon qui lui vole autour de la tête, tellement que les gens le voudrait. Mais tout ça c'est juste ce que je pense, donc même si tu as une autre opinion de moi, elle ne rentrerait pas dans ma tête. Ah ! oui, j'oubliais, le canard a aussi un caractère de cochon ce qui n'aide pas les choses. En tout cas, en gros c'est que vous allez bien ensemble, vous illuminez tellement, que c'est dur de ne pas vous voir ensemble ou de croire que vous ne pourriez pas aller ensemble.

Bon, je crois que j'ai tout dis. Aussi une chose, je ne connaît pas vraiment tout ce qui s'est passé dans ta vie durant le temps passé sur le bateau, mais te connaissant ça doit remonter de loin. Tu devrais laisser aller le sourire parfois et craquer un peu parfois. Pleurer n'est pas un tort, mais je crois que si dans ton cas parce que bien souvent tu devrais, mais tu ne le fais pas. Si c'est par fierté mâle, là, je n'ai rien à dire, mais même tout seul, parfois ça fait du bien, donc essaie de casser ton faux sourire de temps en temps.

(bon, je crois que tout y est, mmm ... je me demande quand-est que je pourrai bien le lui donner, on va retrouver la prêtresse d'ici demain probablement, dans la forêt au plus tard. Mmmm... je vais attendre un peu et je verrai le moment opportun.)

lundi 3 mars 2008

Les derniers moments

Je le sais que ce sont mes derniers moments et pourtant je n'arrive pas vraiment à faire quoi que ce soit de vraiment inoubliable. Je vais donner son cadeau à Cain, un cadeau un peu spécial, non seulement à cause de sa forme, mais aussi parce que je m'étais promis de ne jamais faire ce genre d'exercice une autre fois. J'étais trop découragée par l'air du professeure pour réessayer une nouvelle fois, mais après les efforts que mon petit bout d'herbe a fait pour me chanter une chanson un peu chevrotante, je peux bien lui faire quelque chose moi aussi. Par contre, je ne sais pas si je devrais vraiment le lui donner. Muuuu ... encore quelque jours avant qu'on retrouve la lapine rose, je devrais peut-être en profiter, mais je sais que je n'arriverai pas à m'éloigner de lui suffisamment si j'attends jusqu'à la dernière minute. Au moins, j'ai bien l'intention de le remercier pour tout ce qu'il a fait pour moi jusqu'à maintenant. Je lui dois bien ça, des remerciements, puis des encouragements pour sa vie future. C'est étrange, mais je me sens triste de ce qui va arriver, même si je ne sais pas exactement ce qui va arriver au juste. Des retrouvailles qui vont bien finir comme d'habitude, des ... bisous ... et des calins à ne plus finir. Je me sens de plus en plus mal en pensant à ça, je ne sais plus trop quoi penser. Peut-être que si je ne pense pas trop ça va bien finir par aller. J'espère ...

mardi 26 février 2008

Je me sens vide

C'est dernier temps, je me sens vide. Comme si j'étais là, mais sans y être réellement. C'est juste une sensation bizarre. Je me sens un peu engourdie et lorsque je mets à penser un peu trop, je ne sais pas, c'est comme si je n'avais pas vraiment envie de penser ces derniers temps, juste de me laisser aller. Me laisser aller avec le groupe, le suivre physiquement, mais j'ai l'impression que mon esprit est ailleurs, j'essaie de suivre leurs discussions sur notre itinéraire, mais j'ai plutôt envie de dormir. De me reposer un peu, non pas le corps, mais plutôt mon esprit. Je crois que je suis un peu plus fatiguée que je ne l'aurais cru. Au moins, j'ai presque fini ce foutu travail qui me bousille les mains, je ne savais pas que c'était si dur que ça !! Enfin, je plains ma professeur qui a du essayer de m'expliquer comment faire ce charabia et je la comprend d'avoir abandonné en voyant les resultats que je ne pouvais que donner. Muu ... me laisser porter, peut-être que ce n'est pas une mauvaise idée dans le fond, comme ça mon esprit, non, ma tête peut se reposer et mon coeur aussi un peu. Je crois que je vais passer un peu de temps en la compagnie de Sach. Qu'il soit gentil ou non, ça m'importe peu, rester au côté d'une personne qui ne fait pas partie du groupe et qu'on risque probablement de voir provisoirement va ma faire du bien. M'éloigner un peu des autres, voilà ce qu'il me faut. D'ailleurs, ma tête, elle, est déjà bien loin, perdue dans mes songes tellement vaporeux que moi-même je n'arrive pas à savoir à quoi je pense tout le temps. Je vais essayer tout de même de donner mon présent à Cain et essayer de dormir toute seule, après tout, je ne crois pas que je peux rester dépendante indéfiniment de Cain ou de Saï pour dormir, ils ont leurs vies eux aussi, du moins, leurs nuits et si une autre personne désirent un jour dormir avec eux, je risque d'être vraiment de trop. Dormir et lire, oui, je crois que c'est ce que je vais faire durant le voyage, mmm ... peut-être engager un peu la conversation avec notre nouveau capitaine, enfin s'il a accepté finalement de nous prendre, parler de tout et de rien avec un étranger va peut-être bien me faire un peu de bien. Mais avant tout ... ARGGG !! Comment est-ce que ce truc est sensé tenir avec ça et pourquoi ce que je fais ne ressemble vraiment pas au dessin montré à titre d'exemple dans le livre ??!! Je sens que je vais craquer, je n'arriverai jamais à faire quelque chose de bien ... tant pis, je vais tenter d'arranger un peu les dégâts et donner ce cadeau bizaroïde à Cain. Il est mieux de ne pas rire de moi !!!

lundi 11 février 2008

J'ai mal

Elles ne sont pas vraies.
Elles ne peuvent pas être réelles.
Elles le sont peut-être, mais je ne le veux pas.
Elles le sont probablement et je le sais en les touchant.
Elles ne sont par contre pas de vrais corps.
Elles n'auraient pas pu résister au temps aussi longtemps.
Elles auraient du continuer à dormir.
Elles auraient du ...

Je les aimais à ma manière, mais maintenant je déteste les voir à nouveau ... parce que je suis trop triste dorénavant pour les observer. Pas après ... ce qui s'est passé. Tu n'aurais jamais du entrer dans ma vie Berthe, tu n'aurais jamais du mourir maman, jamais. Parce que je sais que vous être mortes par ma faute, pour moi. L'une m'a abandonné en mourant et l'autre n'aurait jamais pu m'abandonner c'est pour ça qu'elle est morte, sinon ... je ne sais plus trop quoi penser ... sinon ... non, ma maman ne m'aurait jamais abandonner, il faut oublier cette idée, l'effacer de ma tête, de ma mémoire. Hihihihihi, abandonnée, je n'aurais jamais cru qu'un jour j'aurais pu juste penser que ma mère m'aurait abandonnée, non, hihihi, impossible ....

samedi 2 février 2008

Encore, aller voir pour continuer les avantures de Siann et connaître les pensées d'Eos.

Une drôle d'impression

J'ai une drôle d'impression ces derniers temps, je ne sais pas trop quoi en penser. Je dis des choses, mais est-ce que j'y crois vraiment, est-ce que j'y tient tant que ça et est-ce que c'est la vérité ... je ne sais plus. Je repense à quelque discussion que j'ai eu avec des membres du groupe avec qui je voyage voilà maintenant 5 mois environ. Je repense à la discussion que j'ai eu avec Saï. C'est vrai que Mattiméo est mon maître et que ce fait ne changerait pas, mais s'il s'en prend aux membres du groupe, est-ce que je m'élancerais à leurs secours ?? Je ne sais plus, d'un côté, je me dis que ce n'est pas un combat dans lequel je veux m'engager, car autant je veux aider les autres, autant j'ai peur de mon maître. Pourtant, une petite voix dans ma tête me dit que c'est peut-être pas un combat qui m'est indifférent, que peut-être j'ai, moi aussi, mon mot à dire ou un acte que je veux commettre.

Je n'ai jamais aimé mon maître et c'est vrai, mais je suis tellement attachée à ce personnage que je ne sais pas vraiment quoi penser lorsqu'on me parle de le mettre à mort devant moi. Je sais que mes attaches ne sont pas sur une bonne base, mais c'est la seule personne qui s'est vraiment occupé de moi pendant presque 30 ans et avant n'est pas vraiment une période de ma vie qui mérite d'être commentée. Juste par le fait qu'il s'est occupé de moi et aussi que d'une certaine manière j'ai toujours l'impression de lui devoir quelque chose, m'empêche de vouloir me détacher complètement de lui, m'empêche de savoir si je peux vraiment me détacher complètement de lui. Il est méchant, je sais Saï, tu ne sais pas à quel point je le sais, mais ça ne change rien au fait que j'ai un lien avec lui et que ce lien ne disparaîtra pas d'un claquement de doigts.
Tu m'as dit que si tu te trouvais dans la même situation que moi et qu'il s'agissait de ton maître au lieu du mien, que tu ferais la même chose, que tu essayerais de l'arrêter, mais te connaissant, tu ferais aussi la même chose que moi. Tu hésiterais d'abord et tu essayerais de comprendre, tu essayerais de peser le pour et le contre et finalement tu hésiterais à détruire un lien proche de toi, surtout s'il a été le seul lien durant une partie de ta vie où rien d'autre de ce qui t'entourait ne te soutenais vraiment.

Passer ne serait-ce qu'un an avec Mattiméo comme maître, je ne le souhaite à personne au monde, même si je hais cette personne pour mourir et pourtant ... Lorsque tu vis avec une personne pendant un certain bout de temps, tu t'habitue à cette personne surtout si elle représente ton quotidien et ton unique entourage en tout temps. Je me suis habituée à ce nécromancien, je me suis habituée à sa sanglante personnalité et multiple en plus, je me suis habituée à mes cauchemards et à mourir ou voir tout ce à quoi je tenais être démoli par mes propres mains. Je suis habituée à recevoir des punissements selon l'humeur passagère de mon maître, donc dison que je suis malheureusement devenue un peu indifférente au mal qu'il laisse dans son sillage. Je trouve horrible ce qu'on a fait à tes mains, mais vu que ça vient de mon maître, je trouve ça presque ... normal. C'est bizarre non ?? C'est pour ça que j'hésite encore et toujours à son sujet.

vendredi 18 janvier 2008

Annonce

Avis aux intéressés, j'ai écrit un bout de blog sur Eos et Siann.

Ah ! Tiens donc ...

Tiens donc, je n'avais jamais remarqué à quel point les arbres sont jolis dans une forêt ou même que les oiseaux avaient un charme bien à eux. Ils sont toujours gais, amusant, un peu lorsque je vois Saï et Réno qui complotent des projets parfois emmerdants ou juste personnels. C'est amusant de les regarder parler sur toutes sortes de choses et d'autre ou de voir l'évolution de leurs visages lorsqu'ils se parlent dans leurs têtes. C'est touchant, lorsque je vois Tristan s'occuper des bébés ou lorsque je prends mes cours avec Saï. Étonnament, j'aime bien danser avec Réno, d'accord on peut dire qu'il m'a tripoter de plusieurs manière durant l'échange, particulièrement lorsqu'il emmêle ses jambes et manque de tomber, mais ça m'a plu. Même arrivé à la ville, il y a toutes sortes de chose que j'ai remarqué que je ne remarquais pas auparavant. À quel point ... les fenêtres de la ville sont ... belles. Je me suis même surprise à aimer regarder le ciel avec ses petits nuages, on peut imaginer toutes sortes de figures avec eux.
Une autre chose qui m'a fait grandement plaisir, le dragon qui veut nous voir dans la ville pour observer les bébés est propriétaire d'une grand librairie. Ouahhhh !! Je n'avais jamais vu autant de livres, en fait si, mais je n'avait pas le droit de les lire, ici je peux acheter ce que je veux, ce qui rentre dans bourse en tout cas. Je crois que je vais demander à Monsieur Libe s'il y aurait une place dans la ville où je pourrais travailler pour ramasser un peu d'argent. Je ne vais tout de même pas vendre tout ce que je possède. Bref, je sens que je vais peut-être pouvoir passer un peu de vacances dans cette ville et tout irais bien si Cain ne me demandais pas à chaque fois qu'il me voit ce qui ne va pas. Bon, d'accord, je refuse de le regarder, mais j'ai une bonne raison à cet agissement. Je sais que si je le regarde, je ne peux pas m'empêcher de rougir, de sentir que j'ai trop chaud et j'ai grandement envie de me rapprocher de lui et de rester à ses côtés. Même si c'est juste pour voir ses cheveux virevolter dans le vent, entendre son rire joyeux, être entourée de sa bonne humeur et en plus ... pourquoi est-ce que je le trouve si mignon dans la majorité de ses agissements. Vraiment, il y a quelque chose qui cloche, j'hésite encore à demander conseil à Ariste, après tout peut-être que ce sont des symptômes qui ne sont attribués seulement aux filles qui sont des meilleures amies. Mmmm... à qui d'autre est-ce que je pourrais bien demander des renseignements. Yasmina ne risque pas de savoir ce qui me perturbe, la lapine non plus d'ailleurs et son avis ne compte pas vraiment pour moi. Rain ... non vraiment pas, donc il reste ... Mariée, oui, oui peut-être qu'elle pourrait éclairer ma lanterne. Après tout, c'est une fille et elle a sûrement déjà eu des meilleurs amis, enfin lorsqu'ils ne servent pas à autre chose. Ce soir, je lui demanderais et si elle ne peut pas m'aider, j'irais demander à Ariste finalement.

samedi 12 janvier 2008

Je n'ai pas l'intention d'écrire à propos des games précédent celle de la semaine passée. Malheureusement, je ne me rappelle pas vraiment ce qui s'est passé dans l'intégrale, je peux toutefois affirmé que Gwen se sentait devenir chaude au niveau des joues lorsque Cain l'a trainée un peu partout dans la ville.

Il y a des côtés positifs dans cette aventure. J'ai rencontré toutes sortes de dragons, ceux qui sont evils et qui mangent ce passe en dessous d'eux sans s'en préoccuper (ils avaient juste une petite faim je crois) : les dragons jaunes, ceux qui sont evils avec de la classe ( ils préfèrent les elfes pour leurs viandes plus tendres) : les dragons verts, ceux qui sont evils et discrets (ils préfèrent les gâteaux) : les dragons bleus, ceux qui sont evils et qui se prennent pour des dieux ( il avait vraiment la grosse tête, mais elle était vraiment petite grillée sur le feu) : les dragons de mer, ceux qui sont good et qui nous en n'on fait baver (c'est correct de saliver pour protéger des innocents, mais pas à la place de la mère) : les dragons de terre, ceux qui ont trop d'honneur (ils refusent de partir sans avoir un combat) : les dragons de ... Sholva pour les intimes, ceux qui sont gentils et qui demande n'importe quoi pour les amuser ( je n'ai pas eu la chance de le rencontrer) : les dragons de bronze, ceux qui sont evils et qui nous font chier, juste en existant (je dormais lors de la rencontre) : les dragons noirs et ceux qui sont evils et qui n'arrive vraiment pas au bon moment (pour une fois qu'Ariste se sentait mal pour une fille) : les dragons blancs. J'espère que je n'ai oublié personne, mmm...., non je ne crois pas.

Toutes ses rencontre, je les dois aux bébés de Rain, les pauvres, ils ne méritent leurs sorts. Je me demande s'ils vont apprendre un jour, combien le groupe à saliver, perdus du sang, des vies pour eux et surtout de ... CASH !!! Je protégerais les rejetons de ce dragons pissou qui se cache dans les grottes, n'importe quand, ils méritent de vivre, mais j'espère pour le cher papa qu'il a assez d'argent pour tous nous rembourser. Non, mais, il pense peut-être que je voulais garder cet argent en souvenir de cette aventure comme a l'air de le faire Réno, désolé mais j'avais un plan à faire dans la ville de Legend. Et j'espère que je vais voir le père d'ici là ou à la ville avant que je vienne le chercher par le fond de pantalon, parce c'est lui qui va s'occuper de la facture.

Heureusement pour lui, j'ai d'autre préoccupation dans l'immédiat, une tête humaine montée sur une colonne vertébrale qui se tient en équilibre et qui vient faire peur aux pauvres nonnes la nuits lorsqu'elle ne les tues pas. Personne n'a jamais entendu cette légende au coin d'un feu ?? Si, eh bien pas moi, parce que cette saleté de bestiole est venue me mordre. La deuxième fois qu'elle est venue me rendre visite, je me suis sentie assez mal pour aperçevoir deux choix qui se proposait dans ma tête : de un partir le plus vite possible de cet endroit et de deux, démolir à coups de pioche s'il le faut ce monstre qui vient oser s'abreuver à mon cou. Finalement, je l'ai juste fait exploser et on ne peut pas savoir à quel point ça fait du bien de faire sauter un bout de crâne avec deux, trois ossements.

Moi, ça m'a remonté moralement, parce que disons que Saï a eu la brillante idée de me rappeller la raison de mes cauchemards, bien sûr il ne voulait pas et il ne savait pas ce qu'il me demandait, mais tout de même ce grand curieux voulait savoir. Je ne sais pas vraiment ce dont je pourrais bien parler avec lui sur le sujet. Je me vois bien débarquer devant lui et lui dire joyeusement que je vois les membres du groupe se faire tuer les uns après les autres par ma faute de manière directe ou indirectement dans mes cauchemards. Ariste aussi a réussi à me rappeller un mauvais moment de mon passé. Au moins, la situation présente est moins pire que celle que j'ai eu. Josette a eu son illusion pendant quelques heures, Ariste a fait une erreur, mais il tente de la réparer en tentant, je dis bien, en tentant de rentrer dans la tête de Josette qu'il ne peut la marier. Oui, il fait éclater la bulle de la pauvre jeune fille, mais il dit la vérité et il le fait pour son bien et celle de l'ex-nonne. Moi, j'ai eu ma bulle pendant plus de 30 ans et elle était bien plus fragile que celle de Josette, je ne croyais pas vraiment en quelque chose, mais pas que le merdier qu'était ma vie pouvait être encore plus profond que je le croyais, et mon maître l'a fait sauter à coups d'explosifs pour son propre bonheur personnel. Mieux vaut une vérité qui fait mal, mais avec de bonnes intentions qu'un mensonge effrité qui ne cache pas grand chose et qui se fait dynamiter pour le plaisir d'un gamin.

Enfin bref, des choses que j'aurais préféré laisser sommeiller en moi pendant encore quelque temps, mais bon, ça fait rien, on se la ferme et on passe à autre chose, je vais finir par tous oublier encore d'ici quelques jours, je le sens. De plus, je crois que je vais plus me consacrer à ma santé, je pense que je suis vraiment malade ces temps-ci. J'ai chaud, puis froid, je me sens bien et ensuite triste, je me sens disons rougir ... ce que je trouve bizarre, vu qu'il n'y a pas vraiment quelque chose qui me fasse rougir dans la vie et j'ai envie que ... Cain me garde plus longtemps dans ses bras ... il y a vraiment quelque chose qui cloche et le pire c'est que je crois que Cain ne m'aide pas vraiment à comprendre ce qui se passe. Les symptômes se produisent selon la distance que j'ai avec Cain. J'ai comme l'envie de rester auprès de lui le plus longtemps possible et si je ne le suis pas, je me sens un peu mal. Mmmm .... peut-être ... peut-être que c'est ça un meilleur ami, je ne sais pas je n'en ai jamais eu. Au pire, je demanderai conseil au seul autre meilleur ami que je connaisse dans le groupe : Ariste. Je ne crois pas que Saï et Réno puissent m'aider, ils ne sont amis que depuis quelques temps seulements. Bah, je vais attendre et si les symptômes perdurent ou s'aggravent, je demanderai !!