samedi 11 octobre 2014

Un fait incongru ...

Je n'aurais jamais cru pouvoir penser qu'un jour, je serais assis sur un sceau à serpillière, en ayant à ma droite mon cousin disparu, présumé mort, et à ma gauche, un ancien soldat, recherché pour avoir déserté. Les deux assis soit sur une bassine pour la lessive ou une caisse en bois remplie de produit ménager, ce qui est normal, puisque nous nous cachons dans résidus qui est devenu un placard à balais, alors que je suis dans ma propre demeure.

Et là, nous discutons du mariage forcé d'une pauvre jeune fille qui ne peut pas, ne doit pas retourner dans sa famille, avec l'un des deux potentiel mari à mes côtés qui en ce moment ont un air vraiment particulier. Celui à ma droite, ne semble pas croire que ça puisse lui arriver, il continue plutôt à avoir un air suffisant de celui qui croit que la chance d'éviter ce mariage va lui tomber dessus comme un miracle probablement sorti de ma manche. Il comprend le sérieux de la situation, je dois me convaincre que c'est la cas. Quoique, les circonstances ne s'y prêtent pas vraiment en ce moment.
Celui de ma gauche vient d'avaler un citron entier et il a un air complètement désemparé de celui qui a l'air d'être pris dans un piège et de savoir qu'il se referme sur lui. Il ne semble pas réagir, non, pas vraiment.

Juste pour rabattre le caquet de Valérian, j'ai presque envie de lui imposer ce mariage, mais je dois prendre en considération les sentiments de la demoiselle qui a moins de 24 heures pour décider de l'avenir de toute sa vie.
Juste pour voir réagir M. Henkins, j'ai presque envie de lui proposer ... non, en fait, je ne sais pas trop ce qui le ferait réagir.
Il me semble qu'au moins, physiquement, la demoiselle est jolie, non ?
Bon, je fais quoi moi, est-ce que je continue à participer à cette farce ?