Je ne sais plus, dois-je suivre mon maître ou non ??

Je ne sais vraiment plus quoi faire, j'aimerais bien obéir à mon maître, surtout si ça peut m'éviter de subir ses sorts de magie, mais je n'ai pas envie de trahir mes compagnons dont certains sont mes amis. Eh ! Oui, j'ai des amis, en fait, un ami, il s'appelle Cain et je serais capable de tout faire pour lui, pour qu'il soit heureux dans la vie. J'ai même un grand frère vers qui me tourner lorsque j'ai un peu peur de la situation. Il est très rassurant Saï, il dégage un je ne sais quoi qui me met en confiance, peut-être sa naiveté ou sa manie de toujours vouloir prendre soin des autres. Il y a même un compagnon vers qui je m'inquiète plus que d'habitude, peut-être parce qu'elle me fait penser à un chat. Non mais, c'est vrai. Elle se bat pour elle-même, sans demander de l'aider, elle a des ennemis vers qui elle feule (les vampires = chiens), elle se roule en boule toute seule dans son coin et elle fait parfois pitié dans sa solitude volontaire. Elle est très indépendante, Yasmina, mais parfois un peu trop. Elle s'appuie aussi sur les autres parfois, mais ça elle ne le remarque pas et si elle s'en rend compte, elle ne l'avouera jamais. Je ne la considère pas comme une amie, mais plutôt comme un égal, c'est étrange. Bien sûr, il y a aussi Ariste. C'est assez difficile de l'ignorer, même avec beaucoup de concentration. Il cherche toujours à être le centre d'intérêt, mais bon je l'apprécie comme il est. Il me fait chaud au coeur et je m'entends bien avec lui, surtout lorsqu'on mijote un des plans ensemble (habituellement portés sur Cain).

Je ne sais plus, est-ce que je devrais continuer à souffrir pour eux, je ne l'ai jamais vraiment fait auparavant. Mmmmm .... Je crois que .... oui, je devrais. C'est sûr que je n'aime pas les sorts de mon maître, surtout celui qu'il me jette assez souvent, mais bon. Je suis habituée maintenant, même si parfois j'ai de la difficulté à admettre que ce sont que des cauchemards sans fonds ni réalités. Ils me font peur, ces cauchemards, à chaque fois, je vois quelque chose que je n'aimerais même pas imaginer un seul instant. Mu...

Bon ! À moi d'être forte, pleurnicher ne sert à rien, avoir mal doit avoir une raison (aider mon groupe, du moins à qui je tient réellement) et dire aux autres ce qui m'arrive ne sert à rien à part les inquietés. Souffrir toute seule dans un coins sans rien montrer, ni pleurer ni demander de l'aide, ça au moins c'est une habilité à laquelle je suis forte. Je dois tenir bon ... jusqu'au jour où mon maître complètement exaspéré finira probablement par me tuer.